Tchad: L'analphabète réduit à faire du plagiat

L'analphabète que Adouma Hassaballah a renvoyé de façon brutale de son mouvement et qui a fui le Soudan pour repartir en France via l'Ethiopie pour chercher à rallier le régime de Deby a été finalement désavoué même par Abdraman Moussa.

En effet, Mahamat Charfadine, c'est son nom, avant de s'enfuire du Soudan, a volé l'ordinateur portable de son ex-patron Hassaballah, son téléphone portable Thuraya, des documents sonores et visuels du mouvement et quelques photos. D'après les responsables de l'UFCD, le voleur a également subtilisé d'autres gadgets de moindre importance et une importante somme d'argent que lui ont confiée les membres du mouvement de l'Hexagone lors de son séjour dernier en France pour aller remettre au trésorier basé au fief de l'UFCD.

A son arrivée en France, le fugitif a laissé entendre à un bouc émissaire qui s'implique maladroitement dans les affaires tchado-tchadiennes comme une mouche tombée dans l'huile, tout un tas d'âneries que même le plus cancre des créatures s'abstiendrait de raconter. Comme c'est un analphabète qui crie son désespoir personne à l'UFCD n'a cherché à se pencher sur son cas. N'en deplaise au bouc émissaire qui se comporte comme un pion qu'on utilise et déplace à volonté pour une histoire de quelques euros.

Vers la mi-janvier, l'analphabète en question a tout de même été reçu par le "médiateur" du régime, Abdraman Moussa à Paris. La rencontre ne s'est pas bien passée. Abdraman Moussa s'est préparé à recevoir un homme qu'il pensait responsable, capable de dire au moins pourquoi il s'était retrouvé dans l'opposition. Chose que le prétendu transfuge n'a pas réussi à élucider. En plus de son amateurisme paralysant, le prétendant au ralliement au régime MPS n'a pu s'exprimer convenablement ni en arabe ni en français. Plus grave, Abdraman Moussa croyait rêver tellement il était déçu. Tout au long de la conversation qui aurait duré un peu moins d'une demi heure, selon des témoins, l'émissaire du gouvernement tchadien détournait la tête fréquemment vers l'arrière, tellement il croyait que le fameux Mahamat Charfadine qu'il s'attendait de rencontrer pourrait être quelqu'un d'autre que la personne qui était en face de lui.

Tout en essayant de s'exprimer dans un mélange de l'arabe dialectal tchadien et du français à la broken du Nigeria, celui qui s'est auto proclamé président du FN...et consort (chose qui n'existe nulle part), a laissé comprendre à Abdraman Moussa qu'il a "besoin de l'argent et d'un poste". La déception de ce dernier était alors à son comble et il l'a presque renvoyé de l'endroit où la rencontre a lieu. La fameuse rencontre s'est donc achevée en queue de poisson.

Finalement, le chasseur des primes a râté une fois de plus son entrée dans l'histoire par la porte dérobée. Ne sachant trop quoi faire, il passe désormais son temps à chasser les notes des internautes sur la Toile. C'est ainsi qu'un beau matin, il tombe sur un écrit boiteux rédigé par des opportunistes comme lui, faisant les éloges de l'UFR. Il en fait une copie-collée et met son nom tout en bas pour dispatcher le plagiat sur les sites et blogs tchadiens. Là encore mal lui en a pris. La réaction de l'auteur du communiqué piraté par l'analphabète ne s'est pas fait attendre. L'auteur du communiqué original en question a réagi vigoureusement en dénonçant le comportement de l'analphabète sur la Toile.

Désavoué par l'émissaire du MPS, la brebis galeuse n'a finalement trouvé aucun prenneur. Pire, ceux chez qui il a volé les notes le trahissent sur Internet et le traitent de voleur suite à ce plagiat honteux. La question que l'on est en droit de se poser aujourd'hui comme hier d'ailleurs, c'est de savoir en quoi un analphabète de cette nature pourrait être utile à ceux qui font un faux semblant de le récupérer? Pourquoi doit-on accorder la moindre importance à un illettré aussi borné et qui n'est en vérité qu'une bouche inutile à nourrir? Ces questions trouvent évidemment leurs réponses dans la grandeur du mouvement qui l'a sèchement repudié pendant qu'il était temps.

Amir Babykir